LES ENFANTS DE NOTRE FILS BENOIT
ET
DE NOTRE BELLE FILLE CELINE
A l'époque de la Révolution, les Bayeusains (ou Bajocasses) imitèrent leurs compatriotes et plantèrent sur les places de la ville des arbres qui devaient grandir avec les institutions nouvelles.Ils célébraient ainsi les valeurs de Liberté, Egalité et Fraternité.Ces arbres étaient décorés de fleurs et de rubans "à la maison", c'est à dire tricolores.
DEUX PHOTOS QUE J'AI FETE QUAND J'Y SUIS ALLER AVEC MES PETIOTS LAURYN ET TOM LES PETITS JUMEAUX
Cet édifice composite qui remonte au XIIè siècle, a subit de profondes transformations à l'époque gothique et par la suite en 1746 lors de la recontruction du choeur et du transept. La tour de style renaissance érigée en 1548 par un marchand nommé Samson (appuyez ici pour voir un photo détaillée de la tour), se compose de sept étages, les quatre premiers en carré, les trois derniers en coupole et le septième étant minuscule.
Après l’arrêt de la fabrication de porcelaine à Valognes (1793 - 1812) qui avait prospéré sous la direction de Jean-Thomas-Michel Le Masson, inventeur du gisement de kaolin situé aux Pieux dans le Cotentin, Joachim Langlois (directeur de la manufacture depuis 1802), issu de la bourgeoisie protestante de la région de Caen(dont il fut maire et président du tribunal de commerce) et doué d’un talent artistique remarquable, créa à Bayeux une nouvelle société qui fabriqua à son tour de magnifiques porcelaines, grâce au même gisement des Pieux (épuisé en 1936). Il réalisa notamment , à partir de 1820, les célèbres décors bleu-rouge-et-or d’inspiration imari , mais aussi les décors chinois(surtout cantonnais) qui prospéreront particulièrement après sa mort en 1830 . Sa veuve, et ses enfants lui succédèrent, son fils Frédéric faisant sécession en créant une manufacture à Isigny en 1839, après rupture avec sa mère qui ne tolérait pas son union avec une catholique (il dut fermer en 1845 en raison de problèmes économiques). En 1847, ses sœurs Jenny et Sophie prirent la suite de leur mère. En 1850, Les héritiers durent vendre l’entreprise à François Gosse, décorateur de céramique à Paris. Celui-ci diversifia la production sans jamais abandonner les décors antérieurs et en développant la porcelaine de chimie qui profitait des caractéristiques de dureté de la matière première régionale et qui eut bientôt une renommée mondiale. À la famille Gosse, succéda en 1878 une famille d’ingénieurs céramistes, les Morlent, qui cantonnèrent la production à une porcelaine d’usage domestique (vaisselle blanche ou à décor au barbeau ou bleu pomme, puis bleu marguerite et bleu de saxe), chimique, sanitaire ou électrique. Après une tentative de modernisation en 1951, la Manufacture dut fermer, le four tunnel neuf installé ne fonctionnant pas. Cette fin contraste avec l’excellence antérieure qui a toujours placé la Manufacture à la pointe des technologies de son époque et qui est illustrée par les nombreuses récompenses reçues, notamment lors d’expositions nationales ou internationales, tout au long du XIX siècle. Les productions de Bayeux sont aujourd’hui encore très prisées, à tel point qu’elles sont parmi les plus chères du marché des céramiques. La collection publique de référence est celle du Musée Baron Gérard à Bayeux[1]. La manufacture de porcelaine de Bayeux [2], installée dans un ancien monastère du XVIIe siècle(le couvent des ursulines, d'ou le décor aux ursulines en bleu indien et rouge égyptien imité de Chine) est aujourd'hui une résidence privée.
La race normande est issue de l’amélioration progressive de races locales de Normandie, homogénéisées au XIXe siècle. Identifiée depuis 1883 dans le premier livre généalogique bovin français, la vache Normande est aujourd’hui un atout économique pour les éleveurs ; de plus elle est dotée d’une forte notoriété et d’une image de qualité dans l’esprit du consommateur.
Avec le pain et le vin, c'est l'emblème gastronomique de la France depuis que Marie Harel l'a créé fin XVIIIème.
Le Livarot est un fromage au lait de vache, à pâte molle et croûte lavée, de couleur rougeâtre, d'une teneur en matière grasse d'un minimum de 40%. Toujours de forme cylindrique, il est fabriqué en quatre dimensions et son poids varie de 350 à 500 g.
La production de fromage est attestée en Normandie dès le 10ème siècle ; le fromage est alors utilisé comme dîme. A cette époque, l'élevage de vaches, de brebis et de chèvres est extensif et cantonné dans les vastes forêts normandes. Un siècle plus tard, au 11ème siècle, la Normandie est une terre marécageuse et forestière. La faible surface en herbages, une population nombreuse expliquent les difficultés d'approvisionnement des abbayes et seigneureries. Celles-ci importent alors des fromages à pâte dure et de gros formats, d'Angleterre, entre Southampton et Barfleur.
Les défenseurs de ce fromage affirment haut et fort qu'il est le plus vieux fromage normand. Ils se basent sur un texte de 1035 et qui évoque la production de fromages dans la région de Neufchâtel-en-Bray. En fait, il ne naît "officiellement" qu'en 1543, dans les comptes de l'Abbaye de Saint-Amand de Rouen où un fromage apparaît explicitement et pour la première fois sous le nom de Neufchâtel. Il est probable que dès cette époque l'affinage était mené comme aujourd'hui dans des caves de la région naturellement riches en penicillium candidum.
Cet élevage de quarante chèvres de race alpine se situe dans un hameau de la commune de Montchamp (Calvados). A la Saffrie, quelques maisons orientées plein sud s’agglutinent au pied d’un vallon connu pour sa bruyère. Ce n’est pas très difficile de trouver la chèvrerie, elle est au centre du village.