BAYEUX VILLE DU CALVADOS située à 23 kms de Caen et 260 kms de Paris,
capitale du Bessin, est la seule ville normande qui n'ait subi aucune
destruction pendant la dernière guerre.
La ville rendue célèbre par la Tapisserie que fit réaliser Odon, Evêque
de Bayeux, après la conquête d'Angleterre, par son demi-frère
Guillaume-le-Conquérant, a gardé un patrimoine enrichi au cours de 20
siècles d'histoire.
La Tapisserie de Bayeux, longue broderie de laine sur toile de lin,
retrace l'expédition en Angleterre d'une armée commandée par Guillaume
le Conquérant, duc de Normandie. En fin de toile, ces illustrations
colorées évoquent la célèbre bataille d'Hastings du 14 octobre 1066,
qui a permis à Guillaume, vainqueur, d'être sacré roi d'Angleterre.
La cathédrale Notre Dame, édifice de l'école gothique normande datant
du XIème siècle, offre un mélange harmonieux de styles : les deux
étages de la nef, les stalles et le trône épiscopal datent tous
d'époques différentes.
A l'ombre de la cathédrale, dans l'ancien Palais des évêques de Bayeux,
les amateurs d'œuvres d'art pourront visiter le musée Baron Gérard.
Dans ce musée des Beaux-Arts consacré à l'histoire de Bayeux, les
visiteurs peuvent apprécier un siècle et demi de création
porcelainière.Une grande collection de dentelles réalisées à la main,
aux fuseaux ou à l'aiguille offre un échantillon du travail réalisé par
l'un des plus importants centres dentelliers d'Europe de l'époque. Les
plus grands noms de la peinture ponctuent le parcours de la visite.
L'Ancien Hôtel particulier du Doyen de la Cathédrale de Bayeux, Palais
des évêques de Bayeux de 1805 à 1905, accueille le musée Diocésain
d'Art Religieux, dans lequel est évoquée la rencontre historique de
Sainte Thérèse de Lisieux avec l'évêque de Bayeux. Le Conservatoire de
la dentelle s'est installé dans les murs de cet Hôtel. Reconnu
d'intérêt général, il a pour objectif de faire revivre la dentelle
normande par une pratique d'activités différenciées : stages,
production et vente de dentelles, expositions, recherche, œuvres de
prestige.
Bien qu'épargnée par les destructions durant la guerre, Bayeux y a
consacré des musées. Le musée Mémorial 1944 de la Bataille de Normandie
retrace l'histoire militaire et humaine de la bataille de Normandie du
7 juin au 22 août 1944, l'histoire de ceux qui se sont battus sur le
sol normand pour libérer les villes et campagnes de la région. Le
mémorial du Général de Gaulle propose une illustration des rencontres
du Général avec la ville, entre 1944 et 1946 : photos, bandes filmées
et sonores...A Bayeux reposent, au Cimetière Militaire et Mémorial
Britannique, des soldats britanniques venus libérer l'Europe.
Une promenade dans le Vieux Bayeux sera l'occasion d'admirer de magnifiques demeures réparties dans les rues du centre.
Des monuments commémoratifs de la dernière guerre ponctuent la
promenade. Vous pourrez terminer par un grand bol d'air en visitant le
jardin botanique de la ville, ou une petite sieste à l'ombre du vieux
platane datant de 1797
Si la dentelle, la broderie ou la porcelaine vous intéresse, vous
pourrez connaître les secrets de leur fabrication en visitant les
ateliers de Bayeux. Les Ateliers de l'Horloge sont des ateliers-écoles.
Ils offrent enseignement et création d'œuvres dans le respect des
techniques traditionnelles de dentelle et tapisserie brodée. L'Atelier
du Bessin propose un atelier de peinture et décoration sur porcelaine.
TOUT SUR NOTRE ARBRE DE LA LIBERTE Cet arbre majestueux remplissant la place entre la cathédrale et l'ancien palais épiscopal, est un platane mesurant environ 38 m de haut.
Son tronc présente une circonférence de près de 6 m et son diamètre à la cime tourne autour de 35 m.
Il est l'un des rares arbres de la Liberté à avoir traversé 200 ans.
A l'époque de la Révolution, les Bayeusains (ou Bajocasses) imitèrent leurs compatriotes et plantèrent sur les places de la ville des arbres qui devaient grandir avec les institutions nouvelles.
Ils célébraient ainsi les valeurs de Liberté, Egalité et Fraternité.
Ces arbres étaient décorés de fleurs et de rubans "à la maison", c'est à dire tricolores.
Le 1er arbre de la Liberté fut planté le vendredi 29 juin 1792 sur la place qui portera le nom de Liberté et qui est devenue notre place de Gaulle.
Il faut croire que l'arbre mourut assez vite car, à peine 2 ans plus tard, il fut remplacé.
Le même jour, les places de l'Egalité (actuelle place St Patrice), et de la République (située rue St Floxel) en reçurent aussi un.
Aucun d'entre eux ne résista une année.
Ces arbres protégés par les lois, lieu de rassemblement des fêtes républicaines, représentaient un symbole honni des royalistes qui en scièrent 2.
Le 3e fut rompu par une charrette.
De nouveaux arbres, bien sûr, prirent leur place.
La dernière cérémonie de plantation d'un arbre de la Liberté, figurant dans les registres de délibérations municipales de la ville de Bayeux, date du 10 germinal an V, soit du 30 mars 1797.
Elle eut lieu à l'occasion de la célébration de la fête de la jeunesse.
Il est assez extraordinaire que l'Arbre de la Liberté de Bayeux ait échappé aux destructions de la Restauration et du Second Empire.
La population semble y avoir été très attachée.
En 1830, un sous-préfet provoque une émeute pour avoir osé le faire élaguer !
En 1852, M. Despallières, maire de Bayeux, et M. Desclosières, conseiller général, plaidèrent sa cause et obtinrent du préfet qu'il ne soit pas arraché.
De nos jours, il est placé sous la haute surveillance des espaces verts de la Ville de Bayeux.
N'a-t-il pas été classé monument naturel le 13 décembre 1932 ?
Remarquable par sa naissance, l'Arbre de la Liberté est riche par sa mémoire, sa longévité et sa beauté.
Commentaires
1. calie le 31-07-2009 à 21:01:19 (site)
2. marie-helene le 31-07-2009 à 23:35:21 (site)
je passe te dire bonsoir très tare car j"ai bien profité de aujourd'hui"hui de ma journée j"espères que tu vas bien gros bisou marie-helene.